Les origines intellectuelles de
l’idéologie nationale-socialiste représentent un thème qui occupera une bonne
partie de ce livre. De manière à introduire les grandes lignes de cette étude,
c’est aux origines du Parti National-Socialiste lui-même que ce premier
chapitre est consacré. Il ne constitue nullement un détour sur la voie que nous
nous sommes fixés : il est le moyen le plus simple de parvenir au but. De
la même façon que nous ne voyons plus les fondations d’une maison une fois
qu’elle est construite, il est bien plus difficile d’observer l’idéologie
hitlérienne en 1944 qu’en 1936, et en 1936 qu’en 1923. Pareillement, il est
plus aisé de déceler et d’analyser l’utopie communiste en observant la
Révolution russe et la prise du pouvoir par Lénine et ses hommes, plutôt que la
Russie stalinienne. Comme le notait brillamment François Furet, « pour
comprendre la force des mythologies politiques qui ont empli le XXe siècle, il
faut revenir au moment de leur naissance, ou au moins de leur jeunesse ;
c’est le seul moyen qui nous reste d’apercevoir un peu de l’éclat qu’elles ont
eu. » 1
La période de réalisation d’un programme
politique doit être distinguée de celle consacrée à sa théorisation. La
question de la fidélité de l’application des principes politiques qu’il
contient n’a pas à être posée pour le moment : elle sera au centre des préoccupations
des chapitres suivants. Le seul objectif qu’il s’agit de fixer ici est celui de
déterminer quels étaient les fondements idéologiques du NSDAP au moment où, à
peine créé et encore intitulé Parti Ouvrier Allemand (Deutsche Arbeiterpartei, DAP), il fabriqua la carte de membre n°555
portant le nom d’Adolf Hitler.
Le développement d’un parti politique et
l’affirmation d’une idéologie sont tous deux extrêmement dépendants du contexte
historique dans lequel ils prennent place. Il ne s’agit pas de tomber dans les
travers du déterminisme historique ou de croire que quelques causes suffisent à
expliquer l’apparition d’un phénomène historique aussi complexe que le nazisme.
Simplement, à des fins de clarification, et pour permettre à chacun de bien
saisir la situation de l’Allemagne en 1919, l’année de la création du DAP, il
n’est pas inutile d’évoquer très brièvement quelques éléments historiques
importants. Ceux-ci n’expliqueront pas pourquoi
le nazisme est apparu et s’est diffusé en Allemagne, mais aideront à comprendre
où il a pris naissance.
A l’automne 1918, les combats avaient cessé. Dominée par les
contre-attaques alliées, l’Allemagne avait abandonné la lutte. Parfois
physiquement blessés, mais toujours au moins psychologiquement dévastés, les
soldats allemands quittaient peu à peu le front. Adolf Hitler était l’un d’eux. Après l’abdication du Kaiser Guillaume II,
l’armistice fut signé. Pour beaucoup, la défaite était difficile à admettre, et
certains la refusèrent complètement, expliquant que l’armée avait été trahie.
Le mythe du « poignard dans le dos » (Dolchstoß) se popularisa. Sur fond de révoltes communistes partout
dans le pays, le socialiste Kurt Eisner fut porté au pouvoir. En juin 1919, le
traité de Versailles fut signé par le gouvernement allemand. Entre autres
sanctions, il fixait le montant des réparations à payer par l’Allemagne,
désignée comme « seule responsable de la guerre ». Dans le pays, de
nombreuses fractions politiques s’en offusquèrent. Jouant sur la rancœur
allemande face au dénouement de la guerre, de nombreux micro-partis semblaient
pouvoir enfin percer. Le Parti Ouvrier Allemand, fondé en janvier 1919,
partagea cet espoir.
Dans la suite des explications, mention
sera faite de l’histoire individuelle des grands dirigeants nazis. Par leurs
parcours, ils témoignent de manière admirable de ce lien entre nazisme et
socialisme, et certains historiens ne se sont pas trompés là-dessus. Götz Aly
écrit par exemple : « Les nombreux emprunts du nazisme au fonds
idéologique de la gauche socialiste apparaissent déjà dans la biographie de ses
grandes figures. A la fin de la république de Weimar, un nombre non négligeable
de futurs activistes nazis avait accumulé des expériences socialo-communistes,
ainsi que l’évoque Eichmann à plusieurs reprises dans ses Mémoires : ‘‘Ma sensibilité politique était à gauche ; en
tout cas, les tendances socialistes étaient aussi présentes que les tendances
nationalistes’’. » 2
L’objectif de ce chapitre mérite d’être précisé. L’exposé qui suit ne se
veut pas un compte-rendu de l’histoire des origines du Parti National-Socialiste
ni une somme d’éléments biographiques sur Adolf Hitler ou les fondateurs du
mouvement. Son intention est tout autre : en définissant les structures
idéologiques de ce que fut le national-socialisme à ses débuts, il tente de
fournir une description du cadre intellectuel dans lequel, au moins durant les
premières années, Hitler et les autres Nazis évoluèrent.
Fondé à Munich le 5 Janvier 1919 autour de
Karl Harrer et d’Anton Drexler, le Parti Ouvrier Allemand n’était à sa création
qu’un minuscule groupuscule politique. L’économiste Gottfried Feder, le
capitaine Ernst Röhm, et les journalistes Alfred Rosenberg et Dietrich Eckart,
en furent parmi les premiers membres. Le jour de sa formation, on rédigea un
document intitulé « Les lignes directrices du Parti ouvrier allemand »,
sensé définir les orientations générales du mouvement. Les huit premiers mots
du texte, répondant à la question « Qu’est-ce que le Parti Ouvrier
Allemand ? » placé sous le titre, ne laissaient pas de place à
l’ambiguïté : « Le Parti Ouvrier Allemand, y lisait-on, est une
organisation socialiste ». Favorable au partage des profits, le nouveau
parti insistait aussi sur la lutte contre l’usure, les profiteurs, et tous ceux
qui « ne créent aucune valeur et gagnent de gros profits sans fournir un
quelconque travail intellectuel ou mental. » 3 L’origine
sociale de son fondateur et futur président, Anton Drexler, n’était sans doute
pas étrangère à ce positionnement. Serrurier bavarois né en 1884, Drexler
venait d’une famille modeste, et les fréquentations que son milieu social le
poussait à entretenir ne lui donnèrent jamais autre chose que des convictions
socialistes fortes, qu’il mélangea par la suite avec les thèses antisémites et
nationalistes du courant völkisch. Comme
le notera l’historien Richard Evans, « Drexler insistait sur le fait qu’il
était un socialiste et un travailleur. Il était opposé à la richesse non
méritée, à l’exploitation, et aux profiteurs. » 4
Les choses ne sont pourtant pas aussi simples,
et il serait impensable de se contenter de ces explications. Le parti avait également
été fondé sur des bases nationalistes dans le but d’offrir aux travailleurs une
alternative au poison marxiste qui, tant en Russie qu’en Allemagne, ne semblait
libérer les travailleurs que pour leur offrir de nouvelles chaînes. Bien
au-delà de cette alliance entre socialisme et nationalisme, la cohérence
intellectuelle du mouvement, malgré sa simplicité apparente, reste parfois
difficile à déceler tant les différents « théoriciens » élargissaient
sans cesse la base théorique commune. Pour autant, cette base existait, et n’eut
pas besoin d’attendre le Mein Kampf
d’Hitler pour être représentée. Sur les questions économiques, l’œuvre de
Gottfried Feder servait de catalyseur. Le Führer lui-même voyait en Feder son
maître sur les questions économiques, et les autres Nazis, jeunes et souvent
fort ignorants des problèmes de l’économie, se formèrent également par son
intermédiaire. L’un de ses ouvrages, L’Etat
Allemand sur des bases nationales et sociales, fut plus tard considéré par
Hitler comme le « catéchisme du mouvement ». 5 Sa diffusion
au sein de l’élite du parti fut excellente, un parti dont, de manière
incontestable, il était devenu une figure centrale. Tous les agitateurs du mouvement
se servaient de sa rhétorique, et tous les théoriciens prêchaient son évangile. Avec Drexler, il accentuait le positionnement « socialiste »
et « ouvrier » du Parti, des éléments qui constituaient le sens
véritable de leur combat. Comme le remarque froidement Shirer, « Drexler
et Feder semblaient croire véritablement à la dimension socialiste du
National-Socialisme. » 6
En 1918, Feder avait rédigé un Manifeste
pour la destruction de la servitude de l’intérêt, dans lequel il critiquait
les « superpouvoirs de la finance mondiale », cette « force
supranationale » que les travailleurs se devaient de craindre. Le prêt à intérêt y était décrit comme une
« invention diabolique du grand capital. » 7 Pour Feder,
il était incontestablement l’un des rouages de l’exploitation capitaliste.
N’étant pas ouvertement marxiste, ni communiste, Feder n’utilisait que rarement
la rhétorique de la lutte des classes. Pour autant, il énonçait à chaque page,
et comme une vérité éternelle, le fait que le travailleur était exploité sous le
régime capitaliste, comme atrocement saigné par une minorité de profiteurs. Le prêt
avec intérêt, expliquait-il ainsi, « permet à lui seul la vie paisible
d’une minorité de financiers puissants aux dépens des gens productifs et de
leur travail. » Quant à la solution, il n’y allait pas par quatre
chemins : « Le seul remède, le moyen radical de guérir les
souffrances de l’humanité est la destruction de la servitude de l’intérêt.
Détruire la servitude de l’intérêt est la seule façon possible et efficace d’émanciper
le travail productif des superpouvoirs secrets de la finance. » 8
On pourrait supposer que la bataille de Feder contre la finance et
contre l’intérêt était destinée à donner naissance à un capitalisme plus sain,
plus humain, et que son combat politique était ainsi dirigé vers la
restauration d’un capitalisme familial ou traditionnel. Ce n’était pourtant pas
l’objectif qu’il se fixait. Son adversaire n’était la finance que dans la
mesure où cela lui permettait de brandir les armes contre le capitalisme tout
entier. Dans le système du crédit il avait décelé l’essence du capitalisme, un
système économique qu’il considéra toujours comme injuste et antisocial. En
exposant ses motifs pour la destruction de l’intérêt de l’argent, il
écrira notamment : « Quiconque veut mener bataille contre le
capitalisme doit détruire la servitude de l’intérêt. » 9 Ainsi voyait-il son
action : donner des armes théoriques pour « mener bataille »
contre le capitalisme.
Dans son ensemble, ses textes n’étaient rien de plus qu’un ramassis des
idées socialistes, collectivistes, et interventionnistes des siècles passés. Sa
dénonciation de la « soif
insatiable du gain », notamment, était tout sauf une révolution dans
l’histoire de la pensée. Aristote, en parlant de la dangereuse et perverse « chrématistique »,
ou Karl Marx, en évoquant l’auri sacra
fames (littéralement, la « faim sacrée de l’or ») du capitaliste,
exposaient en leur temps des conceptions identiques. 10 Sans
surprise, John Maynard Keynes défendra plus tard la même position, considérant
l’amour de l’argent comme « une passion morbide plutôt répugnante, une de ces inclinations à moitié
criminelles, à moitié pathologiques, dont on confie le soin en frissonnant aux
spécialistes des maladies mentales. » 11
L’influence de Feder sur le
positionnement politique du mouvement nazi fut considérable. « Gottfried Feder a été le principal philosophe économique du
parti » expliqua Walther Funk, Ministre de l'Economie du Reich de 1937 à
1945. 12 Le
parti n’avait aucune honte à exposer ses penchants socialistes. Dans tout cela,
l’influence de Feder était très claire : il faisait nettement pencher le
mouvement vers l’anticapitalisme et le socialisme. Parmi les slogans utilisés à
l’époque, « Pour un socialisme allemand », et « Briser la
servitude de l’intérêt » avaient les faveurs de tous. 13 En
avril 1919, Dietrich Eckart, l’un de ses membres fondateurs, publia une
brochure intitulée « A tous les travailleurs ! » qu’il distribua
à la main avec l’aide d’Alfred Rosenberg, le futur ministre du Reich pour les
territoires occupés de l’Est. 14 Reprenant les idées de Feder, le
document réclamait la nationalisation du crédit — le cinquième des dix
points-clés énumérés par Marx dans le Manifeste
du Parti communiste.
La propagande du parti était agressive et
efficace. Au milieu de l’année 1921, un observateur de l’époque nota ainsi : «
Ce parti sait comment attirer sans cesse l’attention sur lui grâce à des
posters qui dénoncent les Juifs et le capitalisme international dans des mots
crus et qui invitent chacun à assister à leurs réunions, où il y a souvent
beaucoup de monde. » 15
Dès cette époque, les autres grands axes du futur programme
national-socialiste apparaissaient l’un après l’autre. Dès 1919, Alfred
Rosenberg, l’un des idéologues les plus influents du mouvement, publia un
article dans l’Auf Gut Deutsch, un
texte qu’il intitula « La Révolution Russo-Juive ». 16
C’était là sa première contribution. Elle commençait, de manière significative,
avec des mots de Johann Gottlieb Fichte, dont nous reparlerons. Rosenberg
continuait en expliquant que le communisme et le capitalisme étaient tous deux
des créations juives, faisant partie de la grande machination des Juifs pour
asservir le monde. 17 Le fait que Trotski et Zinoviev, deux
personnalités majeures du courant bolchevik, étaient en effet juifs, semblait
être à ses yeux un argument suffisant. Quatre ans plus tard, il se rendra
célèbre par la publication de sa traduction du Protocole des Sages de Sion, un écrit qu’il savait être un faux. En
1924, Dietrich Eckart enfonça le clou avec le pamphlet intitulé « Le bolchevisme,
de Moïse à Lénine », qui fut un grand succès.
Bien qu'il ait parfois été célébré comme
le « philosophe du parti », Alfred Rosenberg n’était pas plus, selon
les mots de Robert Shirer, qu’un « pseudo-philosophe » et « un
homme doté d'une intelligence médiocre » 18 Son magnum opus, un ouvrage aride de sept
cent pages intitulé Le Mythe du Vingtième Siècle, fut très
mal accueilli au sein même du parti nazi. Même des années après sa parution, Hitler
prenait encore plaisir à s’en moquer. Schirach expliqua même que Rosenberg
était « l’homme qui avait vendu le plus d’exemplaires d’un livre que
personne ne lisait ». 19
Plus que Rosenberg, Dietrich Eckart allait devenir le véritable mentor
d’Adolf Hitler, formant l’intelligence d’un jeune caporal qui n’avait encore sur
les questions sociales que des vues bien sommaires. Il l’introduisit auprès de personnes éminentes de la grande société
munichoise, lui prêta de nombreux livres et le conseilla dans ses discours. Il fut un
mentor pour Hitler — presque une figure paternelle. C’est lui qui transforma les platitudes de la
presse antisémite viennoise dans laquelle Hitler avait baigné en un
« antisémitisme de raison » ; lui aussi qui établira le lien
entre le bolchevisme et les Juifs. Sa mort en 1923 fut un véritable choc pour Hitler
et en lui dédiant le deuxième tome de son Mein
Kampf, celui-ci affirma bien la profondeur de la relation qui les liait. Sa
vie durant Hitler continua à le révérer. Au milieu de la guerre, il témoignera
à ses amis : « Nous avons tous fait un grand pas en avant sur la
route de l’existence, et il n’est plus possible pour nous de nous imaginer ce
que Dietrich Eckart était vraiment pour nous. Il brillait dans nos yeux comme
l’étoile polaire. » 20
Ce serait en vain que nous chercherions des traces d’un raisonnement
théorique chez Ernst Röhm, le dernier de la liste des membres fondateurs.
Officier de l’armée né en 1887, Röhm n’avait aucun appétit pour les idées, et
ne voyait en la politique qu’un prolongement de la guerre par d’autres moyens,
pour retourner la phrase célèbre de l’officier Carl von Clausewitz. Futur chef
de la milice du parti, les célèbres Sections d’Assaut (Sturmabteilung, SA), il ne voyait son rôle que dans la lutte armée.
Sans surprise, l’autobiographique qu’il publia en 1928 commencera par ces
mots : « Je suis un soldat. » Certains historiens ont tout de
même fait valoir qu'il était « très ouvert sur le plan social et prenait
très au sérieux le socialisme professé par le programme nazi » 21
_____________________
Notes
1.
François
Furet, Le passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle,
LGF, 2010, p.15
2.
Götz
Aly, Comment Hitler a acheté les allemands, Flammarion, 2008, p.32
3.
« Guidelines of the German Workers’ Party », in Barbara Miller
Lane & Leila J. Rupp, Nazi
Ideology before 1933: A Documentation, Manchester University Press, 1978,
pp.9-11
4.
Richard Evans, The coming of the Third Reich : a history, Penguin, 2005, p. 238
5.
Joseph Goebbels, Journal 1923-1933, Tallandier, 2006, p.91
6.
William L. Shirer, The Rise and Fall of the Third Reich. A History of Nazi Germany,
Simon & Schuster, 1990, p.38
7.
Gottfried
Feder, « Manifeste pour la
destruction de la servitude de l’intérêt », Kritische Rundschau, été 1919, in Barbara Miller Lane & Leila J. Rupp, Nazi
Ideology before 1933: A Documentation, Manchester University Press, 1978,
p.27
8.
Ibid.
9.
Ibid.
10. Aristote, Politique, I, 8-9, 1256a, 3-5 ; Karl Marx, Critique
de l’économie politique, in Œuvres,
Economie, I, Gallimard, 1963, p.391
11.
John Maynard Keynes,
« Perspectives
économiques pour nos petits enfants », in La pauvreté dans l’abondance,
Gallimard, 2002, p.115
12. Léon Goldensohn, Les
Entretiens de Nuremberg, Flammarion,
2005, p.182
13. D’une manière générale, la propagande du parti dans
les premières années était presque exclusivement faite en s’inspirant des méthodes
et des slogans de la social-démocratie. La figure du travailleur, chez les
nazis comme chez les socio-démocrates et les communistes, était centrales.
Typique du positionnement du NSDAP est cette affiche sur laquelle nous voyons
un travailleur attaquer à coups de massue une grande tour portant le titre
« Grande Finance Internationale ». Sur ce point, voir Richard Evans,
The coming of the Third Reich : a history,
Penguin, 2005,
pp.353-354, et Ibid., p.386
14.
Dietrich Eckart, « To All Working
People! », in Barbara Miller Lane
& Leila J. Rupp, Nazi Ideology before 1933: A Documentation, Manchester
University Press, 1978, p.30
15.
Wolfgang Benz, A
concise history of the Third Reich, University of California Press, 2006,
p.14
16.
Alfred Rosenberg, « Die russisch-jüdische
Revolution », Auf Gut Deutsch, n°14-15, 24 Mai 1919 ; Barbara Miller Lane & Leila J. Rupp, Nazi
Ideology before 1933: A Documentation, Manchester University Press, 1978,
p.11
17. Sur le rôle de
Rosenberg dans la maturation intellectuelle du Parti, voir notamment les
explications fournies dans Steven G. Marks, How
Russia shaped the Modern World, Princeton University Press, 2002, pp. 167-169
18.
William L. Shirer, The Rise and Fall of the Third Reich. A History of Nazi Germany,
Simon & Schuster, 1990, p.130 ; Ibid.
p.44
19.
Ibid., pp. 130-131
20.
Hugh Trevor-Roper, Hitler's Table Talk 1941-1944.
His Private Conversations, Enigma Books, 2000, p.217. Sur Dietrich Eckart, voir Joseph Howard Tyson, Hitler’s mentor: Dietrich Eckart, His Life, Times, and Milieu, iUniverse,
2008
21. Hermann Mau & He Krausnick, Le
national-socialisme, Allemagne 1933-1945, Lasterman, 1962, p.58